Selon les résultats de l’étude annuelle réalisée par la CLIA – l’Association internationale des Compagnies de croisières – le taux de fréquentation des ports français a connu une hausse significative en 2013.
Comparé à ceux de ses voisins européens, le marché des croisières en France n’est pas encore suffisamment développé. En 2013, les retombées économiques du secteur de la croisière de l’Hexagone s’élevaient à quelque 1,07 milliard d’euros, représentant une croissance de + 0,9 % par rapport à la saison précédente. Ce chiffre place la France au rang de 5e pays émetteur du Vieux Continent derrière le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne. La première place est occupée par l’Italie avec des dépenses directes de 4,57 milliards d’euros liées à ce secteur et plus de 102 800 emplois créés.
Ayant enregistré l’année dernière 191 000 embarquements, le port de Marseille a gardé son titre de capitale française de la croisière. Ce chiffre représente plus de 80 % des départs en France, et un peu moins de la moitié du nombre total des croisiéristes ayant visité le pays. La cité phocéenne, abritant l’un des plus grands ports de croisières de la Méditerranée et d’Europe (6e dans le classement), a en effet accueilli au cours de la même saison près de 1,12 million de passagers sur ses quais. Le nombre total de voyageurs ayant embarqué pour une croisière au départ de Marseille reste cependant inférieur à celui des autres grandes villes portuaires comme Barcelone (2,6 millions) et Civitavecchia (2,54 millions).
Pour faciliter la comparaison, la CLIA a enregistré un total de 6,4 millions de croisiéristes originaires d’Europe ayant voyagé avec les 43 compagnies positionnées sur le continent en 2013. 125 navires d’une capacité totale de 145 000 passagers ont assuré les périples maritimes dans cette zone. Il faut également mentionner les 73 paquebots des compagnies non européennes desservant la région, ayant gonflé de 104 000 lits supplémentaires les offres en Méditerranée et en Europe du Nord en 2013.