1,2 milliard d’euros, telle est la somme engagée par l’armateur Royal Caribbean pour la construction de ses deux futurs navires. Les chantiers navals STX Saint-Nazaire sont prêts à y consacrer 11 millions d’heures de travail.
Royal Caribbean : une société en pleine expansion
Avec à son effectif plus d’une quarantaine d’années d’expérience dans le secteur des croisières, le groupe Royal Caribbean Cruise Line est l’un des plus riches au monde. Avec 22 navires opérationnels, dont le Quantum of the Seas, cette société ne cesse d’innover en proposant des concepts insolites. Elle réinvente également le plaisir des voyages maritimes en imposant de nouveaux designs à ses unités géantes. Au-delà de ses concepts de bars à cocktail, de guides spéciaux pour les voyageurs français ou de plus grande variété d’itinéraires en été, Royal Caribbean Cruise Line offre un large choix d’ambiance en fonction des navires. Destinés à sa filiale Premium, Celebrity Cruises, les futurs navires commandés auprès de STX Saint-Nazaire seront livrés d’ici 2020. Ils compteront parmi les plus gros bateaux de la flotte Celebrity Cruises avec plus de 1400 cabines et une capacité d’accueil de plus de 2900 voyageur pour chacun d’eux. Le luxe de haut niveau sera donc au rendez-vous.
STX Saint-Nazaire : sauvé !
Les mythiques chantiers de l’Atlantique ont connu un succès fulgurant dès 1864. Cette année-là fut livré le bateau Impératrice Eugénie, premier géant des mers construit à l’époque. Avec la floraison des concurrents et l’expansion du marché des croisières, l’actuel STX France a connu des hauts et des bas. Le constructeur a d’ailleurs souvent affiché un carnet de commandes vide. Encore tout récemment, un millier d’emplois était sur la sellette et l’on craignait fort la fermeture des chantiers de Saint-Nazaire. Alors que le chômage technique partiel touchait une grande partie du personnel, Royal Caribbean a volé à la rescousse de la société en commandant le premier navire de la gamme Oasis en 2012. Les deux parties ont par la suite signé une intention de commande pour un deuxième paquebot de la même classe. La transaction est actuellement passée à quatre navires à livrer d’ici six ans.